Pour ce nouvel épisode de La Pépithèque nous sommes heureux de recevoir la très talentueuse artiste parisienne MZA.

DJ & productrice elle a su développer un style bien à elle, une acid-techno puissante et déjantée qu’elle distille lors de ses passages en clubs ou en free. Membre du collectif Diskonected et fraichement résidente à Dissidence MZA marque les esprits par des selectas pointues et variées qui rythment ses sets et nous racontent à chaque fois une histoire nouvelle, féérique et sombre.

La particularité de ses mixes est sa capacité à enchainer les bonnes tracks au bon moment, chaque drop apparaissant comme une évidence.

Pour le comprendre écouter cette bombe juste ici :

Comme à notre habitude nous lui avons posé quelques questions pour en savoir un peu plus sur elle :

La Pépinière : Salut Elisa, ton blaze c’est MZA, tu peux nous en dire un peu plus sur toi, ton actualité ?

MZA : Je m’appelle Elisa, j’ai 28 ans, je vis à Paris, je compose de la musique électronique depuis 7 ans et le projet MZA a débuté il y a environ deux ans quand j’ai commencé à faire des tracks dans un mood plus techno/club.

En ce moment comme tout le monde, je vis avec le COVID, donc je n’ai eu que trois dates cet été mais j’ai pu produire et il va y avoir de belles sorties cet automne/hiver.

J’ai aussi monté un live que j’avais pu jouer avant le confinement à l’International et mois ci sur Clubbing TV. J’ai vraiment hâte de pouvoir le rejouer devant un public. Vous me retrouverez aux prochaines Dissidance, collectif dont j’ai rejoins la résidence dernièrement !

Comment es-tu tombée dans la musique électronique ? 

Tout simplement grâce à Internet de longues nuits d’écoute de musique ! Puis en grandissant, j’ai été prise par l’atmosphère unique des clubs.

D’où tires-tu tes inspirations ? Quelles sont tes influences ?

Je suis pas mal influencée par la nouvelle scène rave/trance (le label Union Trance Mission ou l’artiste Julian Muller, les productions de Trym, l’énergie de Darzack, etc). Je pense qu’il y a vraiment quelque chose de cool à mélanger les styles et les époques, et que c’est ce qui fonctionne aujourd’hui car nouveau sur la scène techno.

Quel regard portes-tu sur la scène parisienne ?

D’un point de vue artistique je trouve que la scène parisienne a vraiment de la gueule ! Je prends des claques régulièrement sur Soundcloud en écoutant les nouveaux producteurs. Je pense vraiment que Paris est en train de trouver son son.

D’un point vue un peu plus politique, je trouve ça très emmerdant que ce milieu ne bénéficie d’aucun soutien de l’Etat pendant la crise (ou très peu), que tous les acteurs de ce milieu souffrent, et qu’on ne soit reconnus nulle part.

Si tu pouvais faire résonner un morceau dans le monde entier, ce serait lequel ?

En ce moment, il y a vraiment un son qui me rends dingue :

MRD – Save Me Another Time

La vibe nostalgique et les mélodies old school me transportent !

A jouer en closing sans modération.