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LA PÉPINIÈRE

La Pépithèque #12 – Gourmandisque

Nouvel épisode de La Pépithèque et nous recevons les potes de Gourmandisque, le collectif house de Paris le plus gourmand et le plus déjanté pour un méga podcast d’une heure et demi. 

Avec une culture musicale qui brise les dogmes et qui explore tous les horizons Gourmandisque propose toujours des mixes surprenants, bouillants et diablement efficaces. On pourrait les définir comme des esthètes du dancefloor.

Ces hédonistes, amoureux de la fête libre et inclusive ont notamment lancé leur label tout récemment avec une première release italo-disco très solide en provenance du co-fondateur Doublure. Une seconde release plus techno est sur le feu et devrait réchauffer notre fin d’année. Parce que c’est un peu ça Gourmandisque, des distillateurs de bonheur.

 

Trèves de bavardages, préparez les déhanchés et en avant sur la piste (fin’ notre salon quoi) !

 

« Un sociologue un peu chiant dirait que l’histoire de notre amour pour la musique est révélateur de la fracture culturelle de la société française… »

La Pépinière : Salut Gourmandisque, vous pouvez nous en dire un peu plus sur vous, votre actualité ?

Gourmandisque : On est un joyeux collectif / label de mélomanes indisciplinés qui cultive la fête libre et la musique transversale. Puisque 2020 a décidé de nous courber l’échine à coup de rafales sanitaires, on a décidé de se concentrer sur la production musicale avec “GMD 002”, notre 2nd EP. Il sera plus tech que le premier dont l’imaginaire était davantage indie et italo. On prépare également plusieurs mixtapes abrasives à venir sur notre Soundcloud.

 

Comment êtes-vous tombés dans la musique électronique ?

Un sociologue un peu chiant dirait que l’histoire de notre amour pour la musique est révélateur de la fracture culturelle de la société française : certains d’entre nous ont été bénis par les disques de Giorgio Moroder alors qu’ils étaient encore des têtards quand d’autres se sont tapés les 30 albums des Enfoirés entre deux bols de soupe Liebig. Ca a donné un mélange rugueux fort appréciable. 

 

« Au-delà des grands labels parisiens, on est fier de voir des collectifs de free type FFR, Parallèle et Soeurs Malsaines prospérer et se battre contre la répression politique de la fête. »

D’où tirez-vous vos inspirations ? Quelles sont vos influences ?

Parce que notre éducation musicale diffère, nos affinités se déversent dans un chaleureux chaudron au goût étrangement unique. On a été biberonné par les Doors, les Daft Punk, Moodymann, Delegation, Miles Davis, Nas et même Bob Sinclar. Aujourd’hui nos influences c’est principalement de gros collectifs français qui nous inspirent autant en terme de son que d’organisation. 

 

Quel regard portez-vous sur la scène parisienne ?

C’est une scène riche et sémillante dont on est très fier ! Au-delà des grands labels parisiens, on est fier de voir des collectifs de free type FFR, Parallèle et Soeurs Malsaines prospérer et se battre contre la répression politique de la fête. On est également nourri par la diversité des productions musicales à Paris dont nous faisons désormais partis.

 

Si vous pouviez faire résonner un morceau dans le monde entier, ce serait lequel ?

Evolution de Giorgio Moroder, incontestablement et définitivement.

 

 

Découvre l'univers

La Pépinière est une structure hybride qui veut mettre en valeur tous les acteurs de la scène techno et house française : artistes, collectifs, labels, événements locaux et public.