La Pépithèque #14 – New Rave Order
Pour ce nouvel épisode de La Pépithèque nous recevons le duo fraichement créé New Rave Order (composé de Lowel et PBRM).
Les deux parisiens issus du mouvement techno rave ont décidé d’unir leur forcer à travers ce projet qui donne la part belle aux musiques raves comme la trance ou la hard techno.
Avec ce mix qui reprend leurs influences et mélange tracks perso et unreleased le duo nous donne un bel aperçu de ce qu’ils nous réserve à l’avenir.
SPOILER ALERT : Un troisième membre devrait bientôt garnir les rangs du New Rave Order !
On a aussi posé quelques questions à New Rave Order pour en savoir un peu plus sur lui :
La Pépinière : Salut New Rave Order, vous pouvez en dire un peu plus sur vous, votre actualité ?
Lowel : New Rave Order c’est le projet qu’on a lancé en commun avec PBRM, pour explorer différentes sonorités qu’on ne se serait pas forcément donner la peine d’explorer chacun dans le cadre de nos projets persos. Côté releases, on bosse sur quelques sons en ce moment même ! En parallèle, on est aussi Directeurs artistiques et résidents de Dissidance. On devrait aussi bientôt annoncer l’arrivée d’un 3ème membre!
« New Rave Order c’est le projet qu’on a lancé en commun avec PBRM, pour explorer différentes sonorités qu’on ne se serait pas forcément donner la peine d’explorer chacun dans le cadre de nos projets persos. » Lowel
Comment êtes-vous tombés dans la musique électronique ?
Lowel : J’ai commencé par faire du piano, puis de la batterie, et en découvrant par la suite l’univers des soirées parisiennes, c’est ainsi que je me suis intéressé petit à petit à la production et à la culture techno.
PBRM : J’avais commencé par apprendre à jouer de la basse, mais je ne me reconnaissais pas spécialement dans les instruments »physiques », c’est mon côté geek qui m’a poussé petit à petit vers la musique assistée par ordinateur. Et l’acid techno est un exercice de style dans lequel j’adore me perdre pendant des journées entières !
D’où tirez-vous vos inspirations ? Quelles sont vos influences ?
Lowel : Mes influences viennent avant tout des origines, de la techno de Détroit, et également de la nouvelle vague parisienne. J’aime aussi beaucoup le breakbeat, le rap, et toutes les formes d’acid, qui influencent ma musique. Après les inspiration c’est plus compliqué à résumer car j’écoute tous les styles, mais il y’a de nombreux artistes sur la scène électronique actuelle qui m’inspirent et me motivent à continuer de créer.
PBRM : De mon côté j’ai grandi avec Moby, notamment avec ses albums Ambient et 18. Je suis également passé par des styles plus commerciaux lorsque j’étais plus jeune. Maintenant je suis à la recherche de sonorités hybrides, qui empruntent des éléments à la fois aux styles modernes et à la fois aux genres plutôt old-school. Cores par exemple est un producteur dans lequel je me retrouve beaucoup ! Je pense que ce sont ces mélanges d’influences qui nous donnent ce côté un peu atypique!
« Pour moi le point d’ombre réside dans le manque de volonté de fédération entre les différents acteurs de la scène dans son ensemble. » PBRM
Quel regard portez-vous sur la scène parisienne ?
Lowel : Je porte un regard très positif sur la scène locale. On a la chance a Paris d’avoir une scène ultra dynamique et très talentueuse. On peut regretter certains aspects comme le manque d’unité dans la nuit parisienne ou le manque de soutien des pouvoirs publics, mais la diversité et la richesse de la scène locale sont une source de fierté et d’inspiration pour moi, même si à Paris on sent que c’est plus « fragmenté » que d’autres villes.
PBRM : Je rejoins Lowel globalement. Je suis très fier de notre écosystème de producteurs et de dj talentueux. Et de la même façon, pour moi le point d’ombre réside dans le manque de volonté de fédération entre les différents acteurs de la scène dans son ensemble. On devrait se serrer les coudes plutôt que l’inverse, à fortiori aujourd’hui.
Si tu pouvais faire résonner un morceau dans le monde entier, ce serait lequel ?
PBRM : Je rêverais de pouvoir diffuser en boucle Sin and Salvation de Dax J devant L’Elysee pour leur faire comprendre la beauté et l’importance du son. Par ailleurs j’aime ce qu’évoque ce titre, l’idée qu’on puise notre salut dans la musique ! Lowel : je verrais bien un mix de Désobéissance Civile de Keny Arkana avec Hard to Say de Djrum. Le premier parce qu’elle dit tout dans ce son et Djrum parce que son morceau est assez représentatif de l’ambiance actuelle.