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LA PÉPINIÈRE

OWLK : « C’est ce que j’aime le plus dans la techno : il n’y a pas vraiment de règle, tu fais ce que tu veux »

À l’occasion de la sortie de son magnifique EP « Dancing with strangers » nous avons posé quelques questions à OWLK. Ce jeune grenoblois nous a pondu 4 bombes techno qui font du bien au moral. A écouter sans modération !

 

La Pépinière : Salut OWLK ! Alors pour commencer, quel est ton lien avec la musique électronique, c’est une musique qui a toujours été présente dans ta vie ?

OWLK : Salut les gars ! Alors on va dire que c’est arrivé juste après le lycée, donc relativement tard, où j’ai eu un gros délire dubstep qui m’a fait découvrir la musique électronique. Puis vers 2013 quand la techno est revenue en force (en France notamment) j’ai découvert ce milieu qui m’a clairement retourné et que je ne lâche plus depuis.

 

Comment est venue cette ambition de te lancer dans la création ?

Franchement je sais pas trop, j’écoutais h24 de la techno et je mixais un peu à droite à gauche, j’ai quelques potes qui commençaient à s’amuser sur Ableton et FL Studio, du coup j’ai pris le plis et je me suis lancé sans ambition aucune, juste pour le kiff …!

 

Est ce que tu as un album qui te suis partout ou qui t’inspire comme un album de chevet ?

Un album en particulier non parce que j’me lasse super vite dès que j’écoute un track haha.
Mais j’écoute quasiment que des vieilleries Acid Trance des 90’s, d’ailleurs c’est ce que je joue principalement dans mes sets. Allez, le premier qui me vient en tête : L’EP « Press » d’Acidphase, grosse dinguerie acid de 96, ça groove à mort c’est vraiment ce que je kiffe le plus.

 

Entre techno, acid, synthé mélodieux et petite note trance pour le dernier morceau, ton EP est riche en sonorités. C’est une volonté de ta part de toujours t’ouvrir à de nouvelles ambiances ?

Je produis à l’instinct, je cherche pas forcément à faire un track dans un style défini, je teste des trucs et ça vient comme ça. Après c’est clairement inspiré de ce que j’écoute, et j’aime mélanger les genres : un pad bien trancy avec une grosse bassline acid par exemple, ou une base de percussion techno plus moderne avec des sonorités rave des 90’s. C’est ce que j’aime le plus dans la techno : il n’y a pas vraiment de règle, tu fais ce que tu veux, il y a une forme de liberté absolue dans la création que je trouve géniale.

 

Tu as déjà collaboré avec le label Records or not records auparavant, c’était important de sortir ce joli projet avec eux ?

Carrément ! C’est avec Hugo (aka Baume, le label manager de RONR) que j’ai fait mes premiers pas dans la techno, nos premières grosses teufs on les a faites ensemble, on se connait depuis un bon moment, c’est la famille quoi ! Donc lorsqu’il m’a proposé de sortir un EP j’ai accepté direct. Mention spéciale à Adri (aka DeltaData) qu’a fait un gros gros taf pour le visuel et le clip, il apporte une vraie valeur ajoutée à ce projet.

 

 

En ce moment c’est très frustrant de ne pas pouvoir danser jusqu’au bout de nuit sur ton morceau « Dancing With Strangers » ! Pour nous consoler est ce que tu pourrais nous en dire un peu plus sur ce morceau et sa création ?

C’est un moment un peu particulier pour le monde de la nuit, je vois beaucoup d’artistes parler de leur manque d’inspiration et je les comprend. Etrangement ça n’a pas trop impacté ma motivation pour cet EP dans la mesure ou comme je le disais plus tôt, je fais ça pour le kiff essentiellement. Pour ce track je suis parti de plusieurs samples d’amen break couplés avec une mélodie qui sert de basse, j’ai (longtemps) cherché un lead que j’ai fini par trouver en bidouillant sur Omnisphere, j’ai ajouté un kick bien sec avec l’analog Rytm, quelques drums par ci par là et voilà quoi. Je voulais un truc simple et efficace avec une mélodie qui reste en tête, et je suis plutôt content du résultat. Ma plus grosse frustration reste de ne pas pouvoir la tester devant un public mais bon, ça viendra.

 

 

 

« On a un gros gros retour aux sons rave et trance dans la techno aujourd’hui et je trouve ça grave cool, après ça part un peu trop en live parfois et ça sonne vite cheap. »

 

Et pour finir est-ce que tu aurais une petite découverte à nous partager ? Tu écoutes quoi en ce moment ?

On a un gros gros retour aux sons rave et trance dans la techno aujourd’hui et j’trouve ça grave cool, après ça part un peu trop en live parfois et ça sonne vite cheap. Mais quand c’est bien fait, c’est le kiff absolu. Un des artistes à suivre dans ce délire, c’est Julian Muller. Son album « Playing With The Devil » sur Lobster Theremin c’est vraiment du lourd.

 

 

Merci d’avoir pris le temps de répondre aux questions et on te souhaite le meilleur pour tes futurs projets !

Merci les gars, on croise les doigts pour la suite en espérant pouvoir taper du pied au plus vite …!

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La Pépinière est une structure hybride qui veut mettre en valeur tous les acteurs de la scène techno et house française : artistes, collectifs, labels, événements locaux et public.