La Pépithèque #13 – Coquin
Pour ce nouvel épisode de La Pépithèque nous recevons le nantais Coquin avec un superbe mix house.
Passionné de musique en tous genres, c’est en 2013 que Coquin décide de se lancer dans la musique électronique. Après quelques années d’expérimentations diverses, il finit par s’axer sur la production de House music, genre qu’il affectionne tout particulièrement. C’est au travers de compositions planantes et introspectives qu’il veut faire groover sa communauté.
Dans ce mix, le DJ nantais nous propose d’explorer tous les spectres d’une House parfois classique, parfois dépaysante mais toujours élégante et entrainante !
On a aussi posé quelques questions à Coquin pour en savoir un peu plus sur lui :
La Pépinière : Salut Coquin, tu peux nous en dire un peu plus sur toi, ton actualité ?
Coquin : Alors, pour commencer je m’appelle Nelson, j’ai 25 ans et je suis actuellement étudiant en négociation. Dans la vie je suis un gars très calme, passionné de musique (bien évidemment), mais aussi de films, mangas et jeux vidéos rétros (jeu préféré : ZELDA sur Super NES, les vrais se reconnaitront). Actuellement je sors d’une période d’inactivité musicale assez longue qui a pris fin il y a quelques semaines. J’ai comme beaucoup d’autres artistes été fortement impacté par la crise sanitaire qui a collé un sacré coup à notre univers. Mon moral ainsi que ma motivation et mon inspiration ont été très très impactées par cela. Concernant mon actualité, ayant repris la production avec quelques démos assez intéressantes, j’espère sortir un EP d’ici début 2021 ainsi qu’un ou deux morceaux sur mon compte soundcloud.
« Je tire mon inspiration de ce que je vis et ce à quoi je rêve au quotidien. »
Comment es-tu tombé dans la musique électronique ?
Ca s’est fait en deux temps, d’abord tout petit. Quand j’avais 5 ans à peu près, j’écoutais souvent de la musique avec mon père et mon frère. On écoutait toujours la musique de mon père qui adorait le hip-hop et la house à ce moment. Il me faisait écouter l’album 1999 de CASSIUS et la musique de St Germain, j’adorais ça. Ensuite j’ai écouté beaucoup de rock et de métal, puis vers mes 15 ans j’ai redécouvert l’électro avec Mr Oizo, les Bloody Beetroots et danger, à partir de là j’ai doucement dérivé vers la house et la techno qui avec le hip hop et le jazz composent la majorité de mes playlists actuelles.
D’où tires-tu tes inspirations ? Quelles sont tes influences ?
Je tire mon inspiration de ce que je vis et ce à quoi je rêve au quotidien. Niveau influences, elles se trouvent parmi les artistes que j’ai le plus écouté et apprécié, kerry chandler, cassius, demuja, black loops, en ce moment je suis à fond sur Oden & Fatzo.
« J’espère sincèrement qu’elle se relèvera car certains collectifs avaient mis la scène nantaise sur une excellente dynamique… »
Quel regard portes-tu sur la scène nantaise ?
La scène chez moi je la trouve plutôt cool, on a la chance d’avoir un bon nombre d’artistes et de collectifs qui sont très très chauds. Depuis quelques années et jusqu’au covid on s’était habitué à des événements de qualité chaque week-end. J’espère sincèrement qu’elle se relèvera car certains collectifs avaient mis la scène nantaise sur une excellente dynamique, même si j’ai parfois regretté le manque de diversité musicale et culturelle lors de certains événements.
Si tu pouvais faire résonner un morceau dans le monde entier, ce serait lequel ?
Ca c’est une très bonne question, je vais être forcé d’en donner trois car je ne pourrais pas choisir avec plus de précision.
Hiroshi Susuki – Cat
Metallica – The Four Horsemen
Cassius – 1999