La Pépithèque #22 – KTRSX
Pour cette nouvelle Pépithèque, le producteur Parisien KTRSX vous propose cette fois-ci un live set 100% analogue.
“Catharsis nf. : Purification de l’âme des spectateurs par une représentation dramatique”.
Laissez-vous emporter par les machines de KTRSX avec ses sonorités sombres et rythmées pour 50 minutes de set.
On vous garantit que vous n’en ressortirez pas indemne, mais purifié !
Branchez vos enceintes, c’est par ici !
Pour en savoir plus sur lui et son collectif on lui a posé quelques questions !
La Pépinière : Pour commencer, peux-tu nous en dire un peu plus sur toi ? Qui es-tu ?
KTRSX : Je suis Thibault aka KTRSX, j’ai 31 ans et je suis né à Evry dans 91.
Tu composes ta musique uniquement en hardware, comment es-tu tombé dans cette avalanche de câbles?
J’ai commencé à produire il y a 5 ans, et j’ai vite été pris d’une passion dévorante pour les machines, leur complexité, leur son, la difficulté de les dompter… Leur improbabilité aussi, surtout dans le modulaire, capable de vous sortir des sons aussi improbables qu’inspirants.
Quelles sont tes inspirations musicales?
Aussi étonnant que cela puisse paraître, j’écoute peu de techno en dehors des soirées, je vais davantage écouter du rap, du Jazz, de la folk… Mais je vais cependant passer des heures sur Soundcloud à écouter ce qui se fait en ce moment, les dernières sorties des labels, passer chez le disquaire à la recherche de pépites…
J’ai également fait beaucoup soirées warehouse qui m’inspirent énormément.
Quel est ton processus de composition?
Pour un live je vais faire un patch (routing de câbles sur un synthétiseur) et ensuite je Jam jusqu’à être satisfait du résultat et du son.
Pour une track, Je commence souvent par un patch avec le modulaire à la recherche de sonorités intéressantes, je vais enregistrer une demie-heure de son puis je les coupe et les retravaille pour faire des boucles, et enfin je passe à l’arrangement.
As-tu des actualités à nous partager, des projets en cours ?
Deux EP qui vont sortir cet été sur Take Hit et TNR Records, puis un sur mon label ALIØM RECORDS, que j’ai créé l’année dernière avec mon pote DJIM
Tu es le fondateur du label ALIØM Records, tu peux nous en parler ?
Le projet du label est de tendre davantage vers le collectif et de fidéliser des artistes. On s’investit énormément dans leur suivi et leur promotion. On mixe, on masterise leur morceaux, on les invite à des DJ Set, et un jour on espère pouvoir organiser les soirées…
Le style est plutôt tourné vers une techno mélodique, indus et ambiante.
On publie un EP généralement le 6 du mois, avec un ou deux remixes. La série de podcasts ALIØMCAST est également en cours de conception.
Si tu devais choisir UNE track qui te suivrais partout, ce serait laquelle ?
“Death With Dignity” de Sufjan Stevens.