La Sauterie #17 – D3 Festival
Du 17 au 20 Mars, Angers dansera aux rythmes du D3 festival, une série d’évènements house & techno qui marquera à coup sûr la scène locale pour les prochaines années. Il semblerait bien que le trio frappe à nouveau pour le plaisir de vos oreilles !
Qui organise le festival ?
Organisateurs d’évènements sur Angers depuis 3 ans, le collectif D3 créé par trois angevins propose une offre culturelle unique et originale, en explorant de nouveaux horizons artistiques et ayant pour dénominateur commun la musique.
Régulièrement soutenus par les collectivités locales, ils ont pu organiser des évènements house & techno au Théâtre du Quai, la Péniche (leur QG!), le Joker ou encore au Stade Raymond-Kopa, invitant autant de pépites locales que d’artistes internationaux.
Le festival
En 2022, le collectif voit en grand et investit 4 lieux sur 4 jours, avec des artistes comme Leo Pol, Mézigue, Madrey, DJ Boring, Kettama, Māokē et bien d’autres, et on pourra profiter de ces 4 jours sur Angers. Parce que les membres du collectif sont des petits gourmands, ils ont aussi organisé il y a quelques jours un tremplin pour dénicher le ou la future pépite qui pourra se produire pendant le festival !
Le 14 mars, vous pourrez aussi profiter de l’opening du festival dans votre salon grâce à un live groovy, avec un VJing spécial D3 par Sheglitchr !
Fort de son succès, toutes les soirées sont déjà sold-out, et on peut déjà imaginer l’ambiance euphorique au Quatre, à la Péniche, au Chabada ou encore aux Folies Angevines, avec une scénographie spécialement pensée par le collectif BeLow.
Pour participer à l’event c’est par ici !
Nous vous invitons à suivre D3 sur leurs réseaux :
A l’occasion de leur retour, nous en avons profité pour poser quelques questions à Ludovic (aka Walt) sur cette équipe de choc !
La Pépinière : Comment votre trio s’est-il formé ?
Ludovic : D3 s’est construit grâce à ma rencontre avec Yvonick (aka Yvo) au début du lycée, puis de Aurélien (aka Lezguy) à la Fac. Après quelques soirées passées ensemble, le feeling était là et la suite s’est faite naturellement : nous avons commencé à organiser des événements et à nous produire.
Le festival est votre plus gros projet, comment est venue l’idée ?
3 ans que l’on organise des events, on a fait le tour des lieux, mais il manquait encore le Chabada (une salle de musique actuelle à Angers) que l’on aurait dû faire sur la période du premier confinement…
A ce moment idée de faire plusieurs jours et plusieurs lieux, format plus gros 3-4 jours
Cela fait plus de trois ans que vous organisez des soirées, tu as une anecdote à nous partager ? Une galère ?
Il y a quelques années, nous sommes partis en vacances à Barcelone et on c’était mis au défi de trouver une date là-bas ! On a pu mixer dans un bar ambiance qui s’appelle le Garage 442. Par contre ce qu’on avait oublié, c’est qu’on ne savait pas parler Espagnol !
On peut facilement imaginer la suite : la seule personne qui gérait le bar ne connaissait pas bien le matériel sono, alors on a mis 15 minutes à trouver comment allumer le son avec toutes les consoles qu’il y avait. On peut remercier Google Traduction sur ce coup !
« Là, sur 4 jours, on a une grosse programmation qui coûte chère, et clairement : on n’a pas le droit à l’erreur. »
Depuis vos débuts, quel a été votre plus grand défi ?
Sans aucun doute, le festival !
Les enjeux sont complètement différents. Depuis le début, lorsqu’on organise une soirée, on est prêt à accepter un événement qui ne marche pas car c’est pour le kiff. Par contre, la, sur 4 jours, on a une grosse programmation qui coûte chère, et clairement : on n’a pas le droit à l’erreur. On peut dire qu’on a fait “All-in” sur cet event.
Quel est ton souvenir le plus mémorable avec le collectif ?
Une des soirées les plus drôles que nous avons pu faire, c’est une “silent”… Je vous laisse imaginer : une soirée sans enceintes, où l’on entend les pieds taper sur le sol parce que tout le monde porte un casque !
Article rédigé par Benoit Aubert.