La Pépithèque #17 – Charleeps
Premier podcast de 2021 et on commence en beauté avec la très talentueuse Charleeps, co-fondatrice du collectif Diskonected.
En balayant les spectres de la house et allant sur les pans mélodiques de la techno Charleeps nous entraine dans un univers très dreamy et coloré. Avec sa selecta fine l’artiste parisienne nous prend par la main et nous fait voyager pendant près d’une heure. Toujours dans un soucis d’éclectisme Charleeps construit rigoureusement un set dans lequel rêve et voyage s’entremêlent pour le plus grand bonheur de notre esprit.
Comme à notre habitude nous avons posé quelques questions à l’artiste parisienne pour en connaître un peu plus sur lui !
La Pépinière : Salut Charlotte, tu peux nous en dire un peu plus sur toi, ton actualité ?
Charleeps : Hello ! Mon nom de scène est Charleeps, je produis et mixe depuis environ 2 ans. En ce moment je bosse avec l’agence BLR (qui organise le Bel Air Festival et le Sensitive Festival, près de Toulouse). Et je prépare à côté un EP qui devrait sortir d’ici peu.
Comment es-tu tombée dans la musique électronique ?
Difficile à dire car c’est venu petit à petit, et par plusieurs univers musicaux. Petite j’ai été très influencée par les albums de Moby et Daft Punk. Plus tard, avec mes potes, on écoutait beaucoup de dub, de bass music, de psytrance et de tekno. Puis j’ai découvert les fameuses sonorités acid en free party. Ça a été un coup de cœur ! J’étais vraiment fascinée par les différentes émotions que pouvaient transmettre tous ces genres musicaux sans qu’il n’y ai de paroles (et je le suis toujours).
D’où tires-tu tes inspirations ? Quelles sont tes influences ?
Ces derniers temps je m’inspire beaucoup du breakbeat et de l’IDM. Notamment avec des artistes comme Cignol, Fasme, Uf0, Andy Garvey, mais aussi de toute la chaîne youtube Ballacid et du label Furthur Electronix. Je m’inspire également du travail de Vitess et Herr Krank.
« J’ai l’impression qu’on perd de plus en plus de lieux, et pas seulement à cause du covid. J’espère que de nouveaux lieux culturels alternatifs renaîtront après tout ça. »
Quel regard portes-tu sur la scène parisienne ?
La scène parisienne est riche en projets, collectifs et artistes. C’est une scène en constante évolution avec son époque. Malheureusement, j’ai l’impression qu’on perd de plus en plus de lieux, et pas seulement à cause du covid. J’espère que de nouveaux lieux culturels alternatifs renaîtront après tout ça, dans le même genre que L’Aérosol, Les Grands Voisins, la Station E ou Dehors Brut.
Tu es la fondatrice de Diskonected, tu nous en dit un peu plus sur ce projet ?
Diskonected est né avec Paul aka Unitypac. La volonté était de mélanger l’acid et la disco pour former les soirées Acidisco. De là, on a organisé pas mal d’autres soirées, avec MZA et Makeoli, et on a même obtenu une résidence au club L’International. Malheureusement avec le covid, on a été stoppé net.
Si tu pouvais faire résonner un morceau dans le monde entier, ce serait lequel ?
Ce son là ! Il y a écrit Unknown Artist mais c’est Uf0.