La Pépithèque #26 – Persin Down
Aujourd’hui, on accueille le jeune Persin Down pour la Pépithèque, un passionné de musique qui a pu aller à la rencontre sonore des meilleurs DJs et Producteurs en Europe.
Collectionneur de vinyls, ex-membre du label Palace Rec, membre actif du crew Azürite, remplis d’inspiration, Persin Down nous offre aujourd’hui sa vision de la musique au travers d’un set éclectique, mélodique et profond.
La Pépinière : Dis-nous qui tu es ?
Persin Down : Je m’appelle Maxime, j’ai 21 ans, je suis originaire de Toulouse et je suis passionné de musique.
Quel est ton rapport à la musique ?
J’ai été élevé par des parents passionnés de musique, ce qui m’a aidé à développer ma culture musicale. J’ai toujours eu des goûts éclectiques, au-delà de la musique électronique, j’écoute beaucoup de hip-hop, de funk, de rock psychédélique et de jazz. Je n’ai pas de barrière à un seul genre, ce qui peut se sentir dans mes sets.
“Dès l’âge de 6 ans, j’ai commencé à jouer du piano, ce qui a contribué à amplifier ma passion pour la musique. J’ai ensuite eu mon premier contrôleur à l’âge de 11 ans.”
Mais cette passion pour la musique a pris un nouveau tournant il y a 4/5 ans environ où j’ai commencé à vraiment m’y impliquer, notamment en me produisant entre Toulouse et Bordeaux. J’ai ensuite travaillé avec le label bordelais Palace Rec. accès principalement sur la Melodic Techno. Cela m’a permis de de comprendre, à un certain niveau, l’industrie musicale. Un autre grand tournant a eu lieu l’année dernière lorsque j’ai rejoint l’équipe Azürite.
Tu nous parles d’Azürite, peux-tu décrire le projet et ton implication ?
Azürite est une structure événementielle basée sur Paris, qui à cause du Covid a évolué en une série de podcast avec des partenariats avec des radios underground françaises comme Maxximum (Radio FG) ainsi que Bloop London en Angleterre.
Aujourd’hui, la situation s’est améliorée nous avons donc pu organiser une première soirée au mois d’août sur le Rooftop Gina à Bordeaux où d’autres événements sont à venir. Pour ma part je m’occupe majoritairement des partenariats et diffusions radios.
Avec la situation sanitaire qui s’améliore, comment s’est déroulé ton été avec la reprise des événements ?
La reprise a fait du bien à tout le monde. De mon côté, j’ai eu un été très prolifique notamment à Toulouse où j’ai eu l’opportunité de me produire à plusieurs reprises à La Couleur de la Culotte, mais aussi dans les Landes et la Côte Basque avec les événements et soirées de la marque Vilain Canard. On souhaite que cela continue.
Tu collectionnes les vinyles, quels sont les derniers pépites que tu aimerais nous faire partager ?
J’ai récemment acheté l’album de Floating Points et Pharoah Sanders (Promises) que j’ai trouvé époustouflant, très certainement un des albums de l’année. Cet album est la jonction parfaite entre musique électronique, jazz et musique classique.