La Pépithèque #33 – SBN6
SBN6 (Sweat Beat N 6) est notre invité pour la 33ème Pépithèque et nous propose un set downtempo parfait pour les périodes d’hiver ! Profil très attaché au monde de la free-party, l’artiste Versaillais est membre du collectif House System et fait partie intégrante de Soundmotion, Don’t Should Records ou encore Miniclic Records.
La Pépinière : En quelques mots, dis-nous qui tu es.
SBN6 : Salut, je m’appelle Baptiste, je suis DJ et producteur sous le nom SBN6.
Raconte-nous ton histoire musicale. Quelle place à la musique dans ta vie ?
Très jeune j’ai appris à jouer du piano, sûrement influencé par mon père, puis à l’âge de 11 ans le DJing avec mon meilleur pote. Je suis vite tombé addict et passionné. J’écoute de tout depuis tout petit, que ce soit de la disco/funk, de la house et de la techno en tout genre, de la bass music ou encore du rock, du jazz.. La liste est longue et marche parfois par périodes. En ce moment j’écoute beaucoup d’electro, de break, d’EBM, de downtempo et pas mal d’Italo, Pop Synth et New Wave.
Tu as signé tes morceaux sur de nombreux labels (cités plus haut), peux-tu nous parler de ton rapport à la production musicale ?
J’ai commencé à produire il y a quelques années puis j’ai sorti des tracks chez SoundMotion, Records or not Records et un ep chez Don’t Should Records. Je suis sur ableton que j’additionne avec deux TR (606 et 506) un microKorg et un keystep de chez Arturia. En ce moment je suis pas mal occupé avec mon métier de pâtissier mais cela ne m’empêche pas d’accepter quelques gigs et de produire (moins qu’avant je l’avoue). J’aime juste prendre le temps pour pouvoir sortir des morceaux qui me ressemblent. Des choses sont en cours…
Tu nous offres aujourd’hui un podcast downtempo mais tu explores en réalité une pluralité de styles, parfois dans le même set. Comment expliques-tu cet éclectisme musical ?
Oui comme expliqué plus haut j’écoute et digg de tout, cela me pousse à proposer des sets éclectiques. J’aime allier plusieurs genres tout en gardant cette ligne directive qu’est le groove.
Aujourd’hui je partage un set downtempo pour changer de ce que je fais habituellement ou de ce que je joue en soirée. C’est une scène qui m’intéresse de plus en plus, sûrement influencé par mon binôme de free ou des artistes comme Les Fils de Jacob, Front 242, Higher Intelligence Agency ou plus EBM comme DC Salas, Chinaski, Curses…
Dis-nous en plus sur l’attachement que tu portes à la culture de la free party.
Avec mon pote Adrien on a commencé à monter un projet free “House System” il y a 8ans. Ça s’est fait naturellement à la suite de teuf Raggae/Dub, on a juste voulu faire notre version pour nos potes puis le bouche à oreille à vite bien fonctionné. On a rencontré Perthuis un pote qui organisait lui aussi des teufs libres (In Da Hood) et on s’est vite mis à collaborer sur des soirées en plein air. Les gens imaginent souvent une foule de personnes piétinant devant des murs de caissons quand ils entendent le mot “free”, alors on ne prétend pas forcément en organiser.
“On essaye de créer une ambiance chaude et bienveillante, on invite des potes à jouer, c’est un bon moment de partage.”
Niveau son on reste assez calme et lent, on passe de tout mais ça reste orienté italo/disco, house, ebm, dark disco, electro, break et techno, en fait on n’a pas vraiment de barrières, disons qu’on essaye de faire plaisir à tout le monde et ne pas rester bloqué sur un même style de son toute une soirée, c’est peut être ce qui fait notre force.
Et tu as fini par créer avec quelques potes les soirées House System x In Da Hood?
Suite à notre rencontre avec Perthuis on a principalement collaboré pour la suite des évents d’où le nom “House System X In Da Hood” simplement parce que notre vision de la teuf se ressemble et se complète assez bien.
Aujourd’hui on peut dire que les soirées marchent bien et que les locaux sont heureux d’y venir car du côté de Versailles il n’y a pas vraiment de spot où faire la fête, c’est le problème du 78, à côté de ça on retrouve quand même quelques petits collectifs qui organisent des teufs dans les environs.
On a projet d’organiser notre premier “mini festival”, c’est en cours mais on va prendre le temps de trouver le bon spot et le bon moment.
Un dernier mot ?
Merci pour cette interview.
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Crédit photo : https://www.instagram.com/boulaax/