Petites Pépites #5 – Baume
Pour commencer cette nouvelle année on a décidé de revenir sur le meilleur de 2020, ces artistes qui nous ont fait vibrer (souvent depuis notre canapé) et qu’il ne faudra absolument pas manquer cette année.
Pour mieux le découvrir on lui a posé quelques questions :
La Pépinière : Qui es-tu ?
Baume : Je m’appelle Hugo, j’ai 26 ans et je suis tombé dans la musique à la naissance. Mais c’est à partir de ma 18ème année que je me suis vraiment lancé dedans, entre le mix et la production. Après de belles années à Grenoble, j’ai commencé à tourner dans plusieurs villes de France et même d’Europe (Bruxelles, Londres). J’ai fait de super rencontres, qui ont crues en moi et m’ont poussées jusqu’où j’en suis aujourd’hui, et je les en remercie.
« La diversité de la musique est sa plus grande richesse, ce serait dommage de ne pas l’exploiter. »
Comment décrirais-tu ta musique ? Comment tu la composes ?
J’ai toujours eu du mal à la définir, étant plutôt éclectique autant dans la production que dans le mix. Ça va dans tous les sens, tout en gardant une certaine cohérence et adaptée à chaque moment. Cette définition marche pour mes sets ainsi que pour mes productions. Je produis en fonction de mes influences du moment, tout en essayant de faire quelque chose d’innovant. Mélanger les styles et les genres, ce n’est pas aussi facile qu’on ne le pense, mais qu’est ce que c’est plaisant !
Quelles sont tes inspirations ?
Mes inspirations sont nombreuses et variées. Du Reggae, à la Coldwave, en passant par l’Ambient, la Rave, le 2 Step, la Salsa, la Disco. Je pourrais continuer comme ça encore longtemps. Je ne dirais pas que j’aime tout, mais en faisant l’effort d’écouter et de s’intéresser, y a vraiment du bon à prendre un peu partout. La diversité de la musique est sa plus grande richesse, ce serait dommage de ne pas l’exploiter.
Quel regard portes-tu sur ton année 2020 ?
2020 sera une année qui restera gravée dans les mémoires. Principalement en mal pour ma part, ainsi que pour tout notre secteur je pense. Ca a été un frein dans plein de projets, surtout d’un point de vue financier. Début 2020 c’était pour moi un rêve, je commençais enfin à gagner ma vie dans la musique et pouvais entièrement m’y consacrer. Donc je suis tombé de haut, et ça n’a pas été simple de se relever. Heureusement que je suis bien entouré, et que de nouveaux projets m’ont motivés à remettre le pied à l’étrier. Surtout en cette fin d’année, qui a été très productives et qui annonce de beaux projets.
« Si je peux vous dire une chose, c’est que lancer un label en 2020, c’était pas une mince affaire. Et pourtant on a réussi à tenir le bateau avec mon acolyte Noé. »
Tu es le fondateur de Record or Not Records, peux-tu nous en dire un peu plus ?
Si je peux vous dire une chose, c’est que lancer un label en 2020, c’était pas une mince affaire. Et pourtant on a réussi à tenir le bateau avec mon acolyte Noé, on a essayé de rebondir comme on a pu malgré 3 soirées annulées. Pourtant on a tenu nos engagements, nos 3 releases digital ainsi que notre 2ème compilation CD qui arrive en Janvier. Mais aussi de belles collaborations artistiques qu’on est fier d’avoir réalisées. On s’attendait pas à un engouement aussi énorme lors de cette première année, et je pense que c’est ça qui nous pousse à continuer. On a plein de belles choses à vous présenter pour cette 2ème année, de belles releases, de belles collaborations et plein de nouveaux artistes à vous présenter.
Une track à nous partager pour enflammer notre couvre-feu ?
Un peu de chaleur et de soleil fait toujours un bien fou dans ces tristes soirées d’hiver. Donc pour ça direction l’amérique du sud avec : Jimmy Sabater – Pare Cochero
J’ai fais un podcast de presque 2h pour mes potes du collectif Love Reaction autour de ce style, et bah c’était un putain de kiff ça met vraiment du baume au coeur.